Biographie

Fils de mineur, il s'initie aux métiers de la mine puis à divers petits emplois avant de devenir pompier volontaire au début de la Seconde Guerre mondiale. En 1943, alors que Douai est occupé, il rejoint l’école de gendarmerie de Pamiers. Il est ensuite affecté à Somain afin de participer à la résistance (médaille militaire en 1962).

Autodidacte, il se passionne pour les œuvres de Marceline Desbordes-Valmore et le patois picard à travers les écrits de Jules Mousseron, Théophile Denis et Louis Dechristé.

Diplômé d’études criminelles de la Faculté de droit de Lille, il s'attache à défendre la justice et la liberté, notamment en s'impliquant dans la lutte contre la maltraitance des enfants.

Dès 1946, il participe à de nombreux concours littéraires régionaux, nationaux et internationaux et devient membre actif et d’honneur de plusieurs académies de France et de l’étranger, dont la Société des gens de lettres de France.

Il est titulaire de nombreux prix et récompenses, de distinctions françaises et étrangères : l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras, lui décerne 21 médailles ; les « Violetti picards », 31 médailles en poésie et prose ; la Haute Académie internationale de Lutèce à Paris lui décerne en 1968 son Grand Prix international.

Il participe à plusieurs anthologies et revues. Certaines de ses œuvres sont traduites et publiées en Grèce, en Roumanie, au Portugal, aux États-Unis, en Bulgarie, en Chine. Les distinctions affluent alors de tous les continents. Il enregistre 38 œuvres à Radio-Lille pour l’émission Terrils et Corons entre 1951 et 1954. La peinture, sa seconde passion, lui apporte également la reconnaissance de diverses académies locales. Il reçoit en outre les Palmes académiques en 1962, pour services rendus aux arts et lettres, le titre de chevalier de l’Ordre national du Mérite en 1978 et des Arts et Lettres en 1988.

En 1978, il revient s'établir à Douai, dans son quartier natal et à proximité de Cuincy, où il se remémore ses souvenirs d'enfance. Il participe activement aux manifestations culturelles avec l'Académie des Tiots Pères de Douai, ainsi qu'à de nombreuses journées des auteurs régionaux à travers le Nord-Pas de Calais.

Il meurt le 28 juillet 2002 à la suite d'une longue maladie.